Quatre mois après la tragédie survenue au lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes, où Lorène, une adolescente de 15 ans, a perdu la vie poignardée, ses parents se mobilisent pour transformer leur douleur en action. Ils annoncent la création d’une association qui s’appuiera sur les dons collectés — plus de 80 000 euros — pour soutenir des projets de prévention autour de la santé mentale des jeunes. Ce drame relance le débat sur la prévention violence scolaire, la sécurité lycée, et l’accompagnement psychologique indispensable au bien-être adolescent.

Création d’une association à Nantes pour la prévention santé mentale des adolescents

Les parents de Lorène souhaitent faire de la santé mentale une réelle priorité des politiques éducatives et sociales. Ils ont décidé d’utiliser la cagnotte solidaire recueillant plus de 80 000 euros afin de financer des initiatives concrètes en faveur de la prévention violence scolaire et du bien-être adolescent. Cette association aura pour ambition de :

  • Créer un espace de dialogue intergénérationnel où les parents, élèves et éducateurs co-decideront des projets à soutenir 🎯
  • Promouvoir la sensibilisation santé mentale dans les établissements scolaires 📚
  • Mettre en place des programmes d’accompagnement psychologique pour prévenir les situations de crise ⚕️

À l’écoute de toutes les générations, cette initiative répond à un besoin urgent de protection élèves et d’amélioration des dispositifs en place à Nantes.

Un appel fort aux autorités pour une intervention politique prioritaire

Pour les parents de Lorène, l’enjeu dépasse la sphère individuelle. Ils interpellent les décideurs publiquement sur France Inter, insistant sur la volonté politique nécessaire pour que la santé mentale des jeunes soit enfin prise au sérieux et prioritaire dans les politiques scolaires et sociales.

  • Mettre en place des ressources adaptées en milieu scolaire 🏫
  • Renforcer la formation des personnels éducatifs à la prévention violence scolaire et à l’identification des troubles psychiques 🧠
  • Offrir un meilleur accès à l’accompagnement psychologique pour les adolescents en difficulté 💬
  • Encourager la coopération entre services médicaux, sociaux et écoles pour une protection globale 🎗️

La mère de Lorène souligne que malgré les avancées psychologiques, la prévention reste insuffisante, ce qui nourrit une inquiétude palpable quant au bien-être des jeunes.

Réticences sur les mesures sécuritaires : l’importance d’une protection élèves responsable

Suite à l’attaque, une piste évoquée par le Premier ministre François Bayrou, celle des portiques de sécurité aux entrées des établissements scolaires, suscite des réserves chez les parents d’élèves. Le père de Lorène se montre sceptique quant à cette solution :

  • Elle risque d’instaurer un climat de suspicion envers les jeunes, ce qui ne répond pas à la racine du problème 🤨
  • Les limitations d’accès ne suffiraient pas à empêcher la violence qui trouve d’autres terrains d’expression ⚠️
  • Il insiste sur la nécessité d’intervenir en amont pour comprendre les causes profondes : pourquoi certains jeunes ressentent-ils le besoin d’agresser ? 🤔

Ce point de vue appelle à privilégier plutôt la sensibilisation santé mentale et le renforcement de l’accompagnement psychologique au sein des établissements pour assurer la sécurité lycée et le bien-être adolescent.

Respect et discrétion autour du drame

Les parents insistent également sur leur volonté de ne pas s’exprimer publiquement sur l’agresseur de leur fille, pour préserver la mémoire de Lorène et se concentrer sur le message qu’ils veulent faire passer. Le procureur avait indiqué qu’aucun mobile certain ne pouvait, à ce jour, être déterminé. Cette retenue souligne l’appel à une approche centrée sur la prévention violence scolaire et l’aide psychologique plutôt que la stigmatisation.

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