Une affaire grave secoue la ville de Nantes, mettant en lumière des faits de violences sexuelles présumées au sein du collège-lycée Saint-Stanislas. Cinq prêtres, aujourd’hui décédés, ainsi qu’au moins un membre du personnel éducatif, sont vivement accusés. Cette révélation provient de témoignages recueillis entre février et juin 2025, faisant état d’agressions survenues entre 1958 et 1995. Dix victimes, neuf hommes et une femme, ont brisé le silence, appelant à une remise en question profonde de la protection des mineurs au sein de l’église catholique locale.
Violences sexuelles à Nantes : cinq prêtres mis en cause dans l’affaire Saint-Stanislas
Les témoignages recueillis par l’enseignement catholique de Loire-Atlantique pointent vers un schéma inquiétant d’abus sexuels commis dans les locaux du collège-lycée Saint-Stanislas. Ceux-ci impliquent :
- 👨⚖️ Cinq prêtres accusés, tous aujourd’hui décédés, engagés dans l’établissement entre 1958 et 1995.
- 📚 Au moins un membre du personnel éducatif également visé par les accusations.
- 👥 Dix victimes identifiées, anciennes élèves maintenant adultes, comprenant neuf hommes et une femme.
- ⏳ Trois victimes décédées depuis la collecte des témoignages.
Les faits reprochés couvrent des viols, des agressions sexuelles et des attouchements, survenus dans divers contextes, notamment au sein de l’internat et lors de vacances organisées par l’établissement. Ces actes sont désormais signalés à la justice, ouvrant ainsi la voie à une procédure judiciaire.
Témoignages des victimes : une parole longtemps étouffée dans l’église catholique
Les récits des victimes révèlent une souffrance tenue secrète pendant des décennies. Certains témoignages racontent :
- ✋ Des violences sexuelles perpétrées dans l’intimité des dortoirs du collège.
- 🌴 Des abus survenus lors d’activités extrascolaires et voyages organisés par l’établissement.
- 🔒 La peur et le silence imposés aux victimes et à leurs familles pendant de nombreuses années.
- 📅 Des faits s’étendant de 1958 à 1978, puis des années 1980-1981 et enfin de 1991 à 1995, montrant une persistance des abus dans le temps.
Ces témoignages ont été déclenchés notamment par le scandale du collège-lycée de Bétharram, mettant en lumière la dimension systémique de ces abus au sein de certaines institutions catholiques.
Justice et criminologie : les défis de la lutte contre les abus sexuels dans l’église à Nantes
Face à cette affaire, l’intervention de la justice est essentielle pour garantir la reconnaissance et la réparation des victimes. La criminologie souligne la nécessité :
- ⚖️ D’une prise en charge adaptée des victimes pour éviter la revictimisation.
- 🔍 D’une enquête approfondie pour identifier les mécanismes ayant permis aux abus de perdurer.
- 🔐 De renforcer les protections des mineurs dans les institutions religieuses et scolaires.
- 📜 D’un travail archivistique engagé par le diocèse pour comprendre l’ampleur systémique des atrocités commises à Saint-Stanislas.
Le directeur diocésain Frédéric Delemazure et Mgr Laurent Percerou appellent les éventuelles autres victimes à témoigner, sans considération de délais, afin d’éclaircir tous les faits et restaurer la confiance au sein de la communauté catholique nantaise.
Mesures à venir pour la protection des mineurs au sein de l’église catholique à Nantes
Dans le sillage de cette affaire, plusieurs initiatives sont prévues pour mieux protéger les jeunes au sein des structures religieuses :
- 👮 Formation renforcée des personnels éducatifs aux questions de prévention et de détection des abus.
- 📞 Mise en place de cellules d’écoute dédiées pour les victimes potentielles.
- 🔎 Création d’une commission indépendante locale pour suivre les enquêtes et les mesures de prévention.
- 📢 Campagnes de sensibilisation à destination des familles et des élèves sur la protection des mineurs.
Ces dispositifs s’inscrivent dans une volonté affichée d’éradiquer les abus sexuels et de restaurer la parole des victimes au sein de l’église catholique à Nantes.